Tombés au combat


Description equipe de france masculin
Victime d’un faux mouvement lors de l’entraînement de jeudi matin, Ian Mahinmi a ressenti une vive douleur à l’épaule gauche, l’empêchant de poursuivre la séance.
Le joueur a passé une IRM dans l’après-midi qui a révélé une lésion incompatible avec la poursuite d’une activité sportive.
Ian Mahinmi est donc forfait pour la Coupe du Monde 2014.
Le staff de l’Equipe de France a décidé de rappeler Kim Tillie qui a participé à 4 rencontres de préparation cet été. Il arrivera à Grenade vendredi dans l’après-midi.
C’était dans les tuyaux depuis que son agent l’avait annoncé il y a de ça trois mois. C’est désormais officiel depuis hier soir et une annonce tout en sobriété sur son compte Instagram. Joakim Noah a décidé de prendre sa retraite à l’âge de 36 ans, vraisemblablement en tant que joueur des Bulls, Franchise qui l’avait drafté en 2007 et avec qui il a terminé 4e aux votes pour le MVP en 2014. All-Star à deux reprises dans la Grande Ligue, il avait débuté sa carrière par deux titres NCAA avec les Gators de Florida et une consécration en étant élu MOP du Final Four en 2006. Energizer de tous les instants, défenseur intraitable dans la raquette, il avait également de très grandes facultés en attaque où il était un point central de l’équipe de l’Illinois. Passé ensuite par les Knicks, les Grizzlies puis les Clippers, il n’a pas connu la fin de carrière qu’il méritait, souvent ralenti par diverses blessures.
Nombreuses sont les légendes du basket français à lui avoir laissé un petit message sous sa publication, de Tony Parker à Nicolas Batum en passant par Florent Pietrus. Preuve que le pivot qui n’a porté le maillot Bleu que lors du Championnat d’Europe 2011 aura laissé une marque indélébile dans le paysage du basket français. En seulement 22 sélections avec l’Équipe de France, il a permis aux Bleus de changer de dimension. Sa présence en Lituanie et ses 9 points et 8 rebonds de moyenne par match ne sont pas étrangers à la qualification directe obtenue pour les Jeux Olympiques de Londres. Jamais de retour en sélection après cette belle épopée, la faute aux blessures et à une motivation limitée pour les compétitions internationales, il a contribué au succès des Bleus dans un des EuroBasket les plus relevés de l’Histoire.
La saison 2020/21 d’Edwin Jackson s’était, jusqu’à présent, résumée à deux rencontres de Liga Endesa. Blessé au poignet droit fin septembre, l’arrière du Team France Basket avait dû se résoudre à une opération dont le délai de récupération était incertain. Oscar Otin Arroyo, kiné d’Estudiantes Madrid, a ainsi expliqué sur les réseaux sociaux du club "qu’avec cette chirurgie peu commune, cela peut aller de quatre mois, ce qui est exceptionnel, à neuf mois." Mais samedi dernier, cinq mois après son dernier match, Jackson était sur le parquet de Malaga et a signé 4 points, 6 rebonds, 1 passe et 1 interception en 21 minutes.
La preuve de la détermination qu’a affichée le joueur alors que la malchance ne l’a pas épargné ces derniers mois. "Dès la première minute, la façon dont il a affronté la blessure et la manière avec laquelle il a travaillé ont été exceptionnelles" , a noté son kiné. Après son départ de l’ASVEL en février 2020, Jackson n’avait pu disputer que deux matches avec Estudiantes avant que la pandémie de Covid-19 ne mette un terme prématuré à sa saison. Sa blessure dès la reprise était un nouveau coup dur mais le meilleur marqueur du championnat d’Espagne en 2016/17 ne s’est pas laissé abattre. "Les blessures font partie de la vie d’un basketteur professionnel. Quand c’est arrivé j’ai tout de suite pensé à revenir le plus tôt possible. C’est la seule chose que je pouvais contrôler. J’ai cherché à travailler mon physique, à travailler ma main gauche. Maintenant je suis de retour parce que mentalement j’ai été fort et j’ai géré cette blessure avec tranquillité."
Actuel 16e du championnat d’Espagne avec le même nombre de victoires que les trois équipes qui le suivent au classement, Estudiantes lutte pour sa survie. Le club a récemment signé l’ancien champion NBA JJ Barea et espère que son nouveau duo d’arrières, séduisant sur le papier, pourra le sortir de la zone rouge.
Le meilleur joueur de la meilleure équipe. Difficile dans ces conditions d’imaginer que les entraîneurs NBA n'allaient pas retenir Rudy Gobert parmi les 14 remplaçants du All Star Game qui se déroulera cette année à Atlanta (7 mars). Mais à lire les noms des snobés, on mesure la portée de la sélection du pivot français pour le rendez-vous étoilé : Devin Booker, Brandon Ingram, Bam Adebayo ou encore Domantas Sabonis devraient, sauf blessures des élus, regarder la rencontre depuis leur canapé.
Alors que le Jazz trône au sommet du classement et vient d’enchaîner 20 victoires en 22 rencontres, Gobert est une machine à double-double qui présente les meilleurs chiffres de sa carrière aux rebonds (13,5 prises) et aux contres (2,8 blks). De quoi envisager un troisième sacre de défenseur de l’année. Le plus bel hommage quant à son impact vient sans doute de Joe Ingles, son coéquipier australien : "Il est énorme tous les soirs. Ça ressort plus quand il fait 20 points et 20 rebonds, mais on sait ce qu’il fait pour nous tous les soirs. Il a fait des matches où il n’était pas à 10 points mais où son impact défensif était colossal. Il nous met en valeur de par son jeu. Ça fait des années que je passe pour un bon défenseur grâce à lui."
C'est le 3 mars que LeBron James (L.A. Lakers) et Kevin Durant (Brooklyn Nets) choisiront à tour de rôle, sans tenir compte de la conférence dont sont issus les joueurs, les quatre titulaires qui composeront le cinq majeur de leur équipe, puis les remplaçants.
The 2-time DPOY is now a 2-time All-Star ✌️#NBAAllStar pic.twitter.com/a614o0sMyb
— utahjazz (@utahjazz) February 24, 2021
Première place
Avec 4 victoires et 2 défaites, l’Equipe de France a terminé en tête du groupe G. Deux équipes présentent un meilleur bilan : Israël et la Bosnie, qui ont conclu l’exercice avec 5 victoires et 1 défaites. L’Espagne, la Serbie, la France battue à deux reprises, la Lituanie sauvée des eaux par la grâce d’un ultime contre face au Danemark, le calendrier des qualifications FIBA continue d’affaiblir les meilleures équipes du monde. Avec le risque, qu’un jour, un cador qui n’en a que le nom sur le maillot, ne tombe pour de bon.
18 joueurs utilisés lors des qualifications
Vincent Collet a de nouveau dû puiser dans le vivier du Team France Basket pour s’adapter à un calendrier qui a privé systématiquement la France de ses joueurs NBA et Euroleague. Six éléments ont ainsi connu leurs premières sélections lors de cette campagne : Isaïa Cordinier, David Michineau, Guerschon Yabusele, Nicolas Lang, Maxime Roos et Jerry Boutsiele.
Un noyau dur de 7 joueurs
Parmi les 18 joueurs utilisés, 7 ont participé aux trois phases de qualification en février 2020, novembre 2020 et février 2021. Yakuba Ouattara, Isaïa Cordinier, Amath M’Baye, Lahaou Konate, Axel Julien, Axel Bouteille et Alexandre Chassang étaient disponibles et systématiquement retenus pour les rencontres.
Curiosités statistiques
L’Equipe de France est la moins adroite à trois-points des 32 équipes ayant participé aux qualifications ! 28,9% de réussite seulement. Un déficit qui la pénalise face à des défenses qui cadenasse la raquette. Elle est en revanche deuxième aux contres et troisième aux interceptions, preuve que sa défense reste sa planche de salut.
Equilibre offensif
Gabriel Lundberg, la star danoise tout juste signée par le CSKA Moscou, a tourné à 25,3 points de moyenne lors des quatre matches auxquels il a participé. Une armée d’Américains naturalisés (Shane Larkin, Jacob Wiley, Dee Bost, AJ Slaughter, Thaddus McFadden) ont également affolé les compteurs. La France, elle, ne compte pas sur un homme providentiel. 9 joueurs ont ainsi tourné à plus de 7,0 points de moyenne lors des qualifications.
Record de participations
Le 41e EuroBasket se tiendra en Allemagne, Géorgie, République Tchèque et Italie. La France participera pour l’occasion pour la 39e fois à la compétition continentale. Un record d’Europe, l’Italie suivant de près avec une future 38e participation. L’Espagne, qui complète le podium, en sera à 32. C’est en 1969 et en 1975 que les Bleus ont manqué leur qualification.