Céline Dumerc | FFBB

Céline Dumerc

Interview
Les JO de Londres, 10 ans déjà !
Pour la première fois de son histoire, le 11 août 2012, l’Equipe de France féminine de basket montait sur le podium olympique après une quinzaine exceptionnelle portée par une Céline Dumerc sur un nua...
"L’impression que toutes les Landes viennent à l’Accor Arena"
Quintuple vainqueur de la compétition avec Bourges, Céline Dumerc (1,69m, 39 ans) a l’occasion de conduire Basket Landes en 2022 vers la première Coupe de France de son histoi...
Valérie Garnier et Céline Dumerc distinguées
L'édition du Journal Officiel du 1er janvier 2022 a dévoilé deux grands noms du basket français. En effet Valérie Garnier a été promue au grade d'Officier de la Légi...
"Enchaîner avec un été aussi fabuleux"
L’ancienne capitaine de l'Equipe de France et désormais Manager Général, Céline Dumerc, est arrivée dans la semaine auréolée d'un 7ème titre de championne de France LFB, acquis avec Basket Landes. Elle s’est exprimée jeudi devant la presse évoquant un été chargé.
Dumerc un peu plus dans la légende
Joueuse emblématique du basket français, la meneuse de Basket Landes et ancienne capitaine des Bleues Céline Dumerc atteindra samedi la barre des 500 matches joués en Ligue Féminine à l'occasion...
Céline Dumerc, de retour en bleu
Après sa retraite en 2017, personne n'avait imaginé le retour de Céline Dum...
"Commencer tout de suite à préparer 2021"
Bourges - Lyon en direct sur "Sport en France"
Basket Landes dans ses standards

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Les JO de Londres, 10 ans déjà !

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Pouvez-vous nous expliquer en quoi les Jeux Olympiques sont une compétition à part ?
C’est La compétition planétaire, tout le monde a déjà entendu parler des Jeux Olympiques, peu importe la discipline. C’est vrai que les Jeux Olympiques c’est la compétition majeure pour tous les sportifs. Nous dans le basket, nous avons la chance d’avoir des compétitions régulières avec le Championnat d’Europe ou la Coupe du Monde mais les Jeux restent un truc à part. L’ambiance qui y règne, le fait qu’il y ait la délégation française, la cérémonie d’ouverture et des petits éléments qui se rajoutent, il n’y a pas que l’aspect sportif. C’est ce qui fait que tous les sportifs rêvent de participer à cet évènement.

En 2012 à Londres vous participez, à ce qui resteront vos uniques Jeux Olympiques, êtes-vous nostalgique ?
C’est fou de se dire que c’était il y a déjà 10 ans. C’est fou car y’a encore des gens qui m’en parlent. Evidemment j’aimerai y retourner pour vivre des trucs, mais je n’en suis pas nostalgique. Ce que j’aime, dans ce qui s’est passé il y a 10 ans, c’est tout le process que l’on a mis en place avant. J’ai intégré l’Equipe de France en 2003, on a raté deux fois la qualification aux JO (2004 et 2008). Accéder aux Jeux Olympiques à mon époque c’était super dur. En tous cas on avait échoué à deux reprises. Donc déjà d’y aller c’était déjà énorme et en plus d’en ramener une médaille c’était magique. Ça me parait lointain parce qu’aujourd’hui y’a eu Rio puis y’a eu la dernière médaille à Tokyo. J’ai l’impression que maintenant ça y est : aller aux JO pour l’Equipe de France c’est devenu normal.

Pensez-vous que 2012 a changé la vision des gens sur le basket féminin ?
Honnêtement, je pense qu’il y a eu un avant et un après les Jeux de Londres. Certes il y avait la médaille, mais je pense aussi que l’équipe que l’on avait, avec les personnalités des joueuses, a marqué les esprits. Nous avons mis un petit peu le projecteur sur le basket féminin. Certes les résultats ont suivi, on le sait quand on est sportif et notamment pour les sports féminins, il faut qu’il y ait des médailles au bout car sinon la médiatisation s’estompe au fil du temps. Et là, on a marqué les esprits, on a mis notre sport au milieu du village. Avant ça, il y avait moins d’engouement et maintenant c’est devenu « classique » que l’Equipe de France féminine de Basket soit en haut des podiums. Ça vient aussi des résultats qui ont suivis, ce n’est pas que les Jeux de Londres. Je pense que si l’année suivante lors du Championnat d’Europe en France y’avait pas eu de résultat (NDLR médaille d’argent), le soufflé serait vite retombé.

Personnellement, est-ce que les Jeux de Londres ont été un lourd héritage à porter pour vous ?
Non pas du tout. Avant les Jeux, je venais d’avoir 30 ans, c’était un peu la déprime. Et puis on se qualifie pour les Jeux, c’est quand même énorme, c’est un rêve de gosse de se dire : "on va faire les Jeux". Donc tout ce qui m’est arrivé, je l’ai hyper bien vécu car ce n’était que du bonus. J’ai pris ce que j’avais à prendre. J’ai aussi laissé de côté ce qui me pesait donc sincèrement ce n’était que du plus. C’était plutôt agréable, les gens étaient hyper bienveillants. J’ai encore des gens qui me disent : « je me souviens de toi à Londres, tu m’as fait vibrer ». Les gens te parlent d’émotions que tu as pu leur faire vivre et c’est top. Moi je me suis éclaté sur le terrain à jouer au basket et en plus de ça j’ai réussi à transmettre des émotions à des gens qui n’avaient peut-être jamais vu de basket, qui n’y connaissaient rien Et ça, je trouve que c’est une vrai chance.

Ce nouveau statut et les nombreuses sollicitations qui vont avec ont-elles été difficiles à gérer ?
Franchement, non parce que je sais que ça fait partie du truc. On ne peut pas tout avoir. Si à un moment donné, on a envie que le basket soit sur le devant de la scène médiatique il faut prendre du temps pour y aller aussi. J’avais conscience avec ce qu’il s’était passé que j’allais être sollicitée. Ça ne m’a pas empêché de dire non à beaucoup de choses, je n’avais pas non plus dix sollicitations à la minute. Ça s’est plutôt bien géré et sincèrement ça ne m’a pas pesé.

 Malgré tout vous êtes restée la même …
C’est important pour moi, parce que je suis toujours la même personne. Que je mette un panier aux Jeux Olympiques de Londres ou que j’en rate un en finale de la Coupe de France je suis la même personne. Je ne dépends pas de ma qualité de match ou d’une blessure. En fonction de ce qui se passe ce sont les autres qui me mettent sur un piédestal mais moi je suis toujours la même personne. Je trouve ça hyper important de rester à sa place. Il ne faut pas oublier que l’on vit dans un monde tout petit. On est qui pour se prendre pour quelqu’un d’autre ? Personne. J’ai la chance d’avoir des résultats dans ma passion, car ce n’est pas mon métier, mais je reste la même personne qui a envie d’aller s’entrainer, de travailler, de performer, de donner le meilleur d’elle-même. Et ce n’est pas parce que j’ai fait, il y a 10 ans, 3 tirs sur un pied qu’aujourd’hui ça y est tout m’est dû.

Pensez-vous que la médiatisation a accentué cet engouement ?
Quand on voit les résultats des équipes de Bourges et Valenciennes, qui à l’époque, gagnaient l’Euroligue. C’était une autre époque et y’avait pas les médias donc on en parlait très peu. Et sincèrement, elles s’entrainaient peut-être plus fort que nous. Quand je vois ce que l’on fait aujourd’hui, mon quotidien c’est le même qu’il y a 10 ans, c’est le même qu’il y a 20 ans, je m’entraine, je fais des matches. Pourquoi on parle plus de nous alors que les filles d’il y a 20 ans, qui s’entrainait autant, peut-être même plus que nous ?  On n’en parlait pas alors qu’il y avait la même implication dans le travail. Aujourd’hui, c’est devenu « commun » et c’est tant mieux. Ça veut dire que les résultats sont là. Il faut que l’on continue à être normales avec une médaille autour du cou. C’est tout ce que je souhaite pour le basket français, féminin et masculin. Il faut que l’on reste sur la scène mondiale en haut de l’affiche car c’est aussi ça qui apportera plus de médiatisation et tout ce qui en découlera.

 A Rio en 2016, vous vous blessez juste avant la compétition. Avez-vous des regrets ne pas avoir participé à cette compétition ?
J’avais émis le souhait de partir car ma place n’était plus là et que je n’étais pas venue en tant que spectatrice. Du coup c’était hyper dur d’être dans les tribunes et d’être inapte ce n’est pas comme ça que j’avais envisagé les Jeux de Rio. Maintenant est-ce que j’avais envie de revivre la même chose qu’en 2012 ? Clairement non, car je savais que cela n’allait jamais se reproduire, ce qu’on a vécu à Londres c’était unique, c’était un contexte particulier, c’était les premiers jeux depuis 2000. Y’avait beaucoup d’attente, beaucoup d’excitation et surtout beaucoup de nouveauté pour nous. En 2016, c’était différent, on savait où on allait mettre les pieds, c’était un tout autre contexte. Je ne peux pas regretter une blessure, on ne choisit pas de se blesser. J’aurai aimé faire deux olympiades même une troisième, tu as envie d’en avoir encore et encore. Ce n’est pas comme ça que j’appréhende les choses. Il s’est passé ce qui s’est passé, y’a des raisons pour lesquelles ça s’est passé certainement. Le fait est que je n’ai fait qu’une seule fois les Jeux Olympiques et c’était à Londres.

En 2021 à Tokyo, vous étiez cette fois dans le staff et consultante pour France TV, quel regard portez-vous sur ces Jeux ?
C’était complètement différent car nous étions en période COVID. Sincèrement les Jeux de Tokyo ont été différents, je pense même auprès des athlètes l’ambiance qui régnait. On était peut-être retombé dans une espèce de compétition un peu « plus classique » et il manquait peut-être la magie des Jeux. C’est vraiment mon point de vue d’extérieur. Je n’étais pas au village, j’étais à l’extérieur, pour moi c’était tout nouveau. C’était des Jeux Olympiques de l’autre côté, c’était complètement différent. Je ne l’ai pas vécu du tout de la même manière même si je fais partie de la Fédération et que j’étais la première supportrice de l’Equipe de France. Je n’étais pas dedans donc c’était différent mais le parcours était fou aussi. Cette médaille bronze, elle est belle. Encore une fois ce que je retiens c’est l’aventure et pas uniquement la fin avec la médaille de bronze. Il ne faut pas oublier que les filles venaient de faire un championnat d’Europe un mois avant. La période a été longue puis décrocher cette médaille de bronze face à l’équipe (NDLR : la Serbie) qui t’a privé d’un titre quelques semaines plus tôt, l’histoire est belle aussi. Ce ne sont pas uniquement les Jeux, c’est le process et toute l’histoire qui est belle en générale et c’est ce que l’on retiendra.

En 2024, les Jeux Olympiques auront lieu à Paris, quelles sont vos attentes ?
J’attends que ça soit une belle fête du sport que l’on prenne du plaisir à venir encourager, découvrir des sports qui sont peut-être un peu plus dans l’ombre. Pour le basket j’espère qu’on aura des résultats et les meilleures équipes possibles pour encore assoir notre domination au niveau mondial. Les Jeux en 2024 seront à Paris, j’espère qu’on les vivra pleinement.

Surtitre: 
Interview
Date d’écriture: 
Jeudi, 11. Août 2022
Vignette: 
Chapeau: 
Pour la première fois de son histoire, le 11 août 2012, l’Equipe de France féminine de basket montait sur le podium olympique après une quinzaine exceptionnelle portée par une Céline Dumerc sur un nuage. L’ancienne capitaine des Bleues nous ouvre son livre de souvenirs.
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"L’impression que toutes les Landes viennent à l’Accor Arena"

Corps: 

Depuis plusieurs années, Basket Landes a toujours affiché la Coupe de France comme un objectif prioritaire. En 2022, le club dispute sa première finale. Que cela symbolise-t-il pour ce club, que vous avez rejoint en 2016 ?
C’est énorme. La Coupe de France, c’est un parcours assez court avec des matches couperets qui peuvent vite te conduire à soulever un trophée. C’était pour le club il y a quelques temps, le moyen le plus rapide d’avoir accès à un titre national, avant qu’on déjoue les pronostics en remportant le championnat LFB l’an dernier… Amener tout le peuple landais à Paris à l’Accor Arena est un rêve qui se concrétise pour tous les dirigeants. Ramener la Coupe à la maison serait la cerise sur le gâteau, mais déjà accéder à cette finale à Paris, c’est énorme, c’est une première pour le club. On se permet de rêver de ramener ce trophée dans le Sud-Ouest. On a hâte d’y être, même si on sait que ça sera très compliqué.

Face à Bourges, vainqueur de l’Eurocup il y a quelques semaines, vous considérez-vous comme l’outsider ?
Oui en quelque sorte, mais ça sonne un peu faux car finalement l’an dernier, on a réussi à remporter ce titre de champion de France de LFB pour la première fois de l’histoire du club. Mais on reste à notre place, on sait qui on est. On sait qu’il y a de grosses écuries en France qui étaient en lice dans la compétition. On ne va pas se mentir, on les a évités jusqu’en finale. Mais on n’a pas volé notre qualification, on est heureuses d’être en finale et on aura à cœur de montrer que notre présence à l’Accor Arena est méritée en faisant douter l’équipe de Bourges le plus longtemps possible.

Le peuple landais va se déplacer en masse à Paris pour vous encourager. À quelques jours de la finale, comment le vivez-vous à Mont-de-Marsan ?
Quand les options de déplacement ont été mises en place par le club il y a quelques semaines pour venir à Paris nous supporter, ça a été de la folie. Le train qui a été affrété par le club a très rapidement été rempli, toutes les places sont parties en moins d’une journée. Pour les gens qui se sont réveillés une journée trop tard, c’était foutu ! Du côté des joueuses et du staff, on est focus sur l’entraînement, la manière de jouer, d’appréhender la finale, donc on ne se rend pas vraiment compte de l’importance que cela prend. Mais le week-end passé lors du dernier match à domicile, tout le monde nous parlait déjà de la Coupe de France. On a l’impression que toutes les Landes viennent à l’Accor Arena.

Dans votre carrière, vous avez déjà gagné 5 Coupes de France au total (2005, 2006, 2008, 2009 et 2014) sous le maillot de Bourges. Que cela symboliserait-il pour vous d’en remporte une 6ème avec Basket Landes ?
C’est atypique comme compétition, car il y a tellement peu de match pour gagner ce titre. Et après il y a la finale en elle-même, c’est un moment très spécial dans une salle immense dans laquelle nous n’avons pas de repère. Ce n’est jamais évident. Tu ne sais jamais trop où tu mets les pieds, et pourtant ça t’anime, tu vibres, il y a 15 000 personnes dans la salle. C’est incomparable avec ce qui peut nous arriver en championnat ou même en Coupe d’Europe… C’est un événement dans une carrière. C’est vrai j’ai eu la chance de gagner cinq fois la Coupe de France, j’en ai aussi perdu quelques-unes dont les deux dernières fois que je suis venue en 2015 et 2016. Dans tous les cas, il faudra un grand Basket Landes pour soulever la Coupe de France en 2022.
 

Les finales de la Coupe de France 2022 à l'Accor Arena
Vendredi 22 avril 2022 - Réservez vos places
18h00 - Finale du Trophée féminin - En direct sur la Chaine Youtube FFBB
Monaco BA (NF1) - US Le Poinçonnet (NF1)

20h30 - Finale du Trophée masculin - En direct sur la chaine Youtube FFBB
TOAC Basket (NM3) - Pays de Fougères (NM2)

Samedi 23 avril 2022 - Réservez vos places
9h30 - Finale U18 Féminines - En direct sur la chaine Youtube FFBB
Lyon ASVEL féminin (Elite) - USO Mondeville (Elite)

12h00 - Finale U17 masculins - En direct sur la chaine Youtube FFBB
ASVEL Lyon-Villeurbanne (Elite) - BCM Gravelines-Dunkerque (Elite)

14h30 - Finale Pros féminines (Trophée Joé Jaunay) - En direct sur La Chaine L'Equipe
Basket Landes (LFB) - Bourges Basket (LFB)

17h00 - Finale Pros masculins (Trophée Robert Busnel) - En direct sur La Chaine L'Equipe
EB Pau-Lacq-Orthez (Betclic Elite) - SIG Strasbourg (Betclic Elite)

*programme sous réserve de modifications

Toutes les actualités, les infos et les stats de la Coupe de France sont à retrouver sur le site coupedefrance.ffbb.com et sur les réseaux sociaux de la FFBB avec #CDFBasket

Catégorie: 
Surtitre: 
Finale pros féminines
Auteur: 
Propos recueillis par Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Jeudi, 21. Avril 2022
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Catégorie 2: 
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Quintuple vainqueur de la compétition avec Bourges, Céline Dumerc (1,69m, 39 ans) a l’occasion de conduire Basket Landes en 2022 vers la première Coupe de France de son histoire. Un rêve pour la capitaine de BL et pour tout un peuple landais, qui va se déplacer en masse à l’Accor Arena ce samedi.
crédit: 
(Crédit : Frédéric Ferranti/Just A Pics)
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Valérie Garnier et Céline Dumerc distinguées

Corps: 
Chaque 1er janvier le Journal Officiel dévoile les noms des personnalités françaises du monde civil et militaire récompensées ou promues à l'Ordre national de la Légion d'Honneur.
Cette distinction récompense « des mérites éminents acquis au service de la nation soit à titre civil, soit sous les armes ».
 
 
Sur proposition du président de la République et des ministres, plusieurs personnalités sportives françaises figurent dans cette promotion civile du 1er janvier de la Légion d’honneur, dont deux illustres personnalités du basket français. 
 
L'ancienne sélectionneuse de l'Equipe de France féminine, Valérie Garnier, a été promue au grade d'Officier de la Légion d'Honneur après avoir été décorée comme chevalier le 14 décembre 2013, et Céline Dumerc, ancienne capitaine des Bleues, ayant le plus de sélection à ce jour (262) et désormais General Manager de l'Equipe de France féminine, a été décorée du grade de Chevalier de la Légion d'Honneur

La FFBB est heureuse et fière de voir ces deux basketteuses aux palmarès étourdissants être aujourd'hui honorées de la sorte. 
Catégorie: 
Surtitre: 
Patrimoine
Auteur: 
Service de presse FFBB
Date d’écriture: 
Mardi, 4. Janvier 2022
Vignette: 
Valérie Garnier et Céline Dumerc ont été distinguées lors de la promotion du 1er janvier 2022
Chapeau: 
L'édition du Journal Officiel du 1er janvier 2022 a dévoilé deux grands noms du basket français. En effet Valérie Garnier a été promue au grade d'Officier de la Légion d'honneur, tandis que Céline Dumerc a été nommée Chevalier de la Légion d'honneur.
crédit: 
Julien Bacot / FFBB
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"Enchaîner avec un été aussi fabuleux"

Corps: 

L’enchainement entre les deux saisons, celle de club et celle de l’Equipe de France, est rapide. Dans quel état d’esprit vous trouvez-vous ?
Nous avons toujours l’habitude d’enchainer les campagnes, que ce soit en club entre un match de championnat et un autre en Coupe d’Europe. Nous sommes obligées de vite switcher mentalement. Là c’est vrai que c’est une fin de saison particulière. À la différence de mes coéquipières en club, Valériane Vukosavljevic et Aby Gaye, qui reviennent en Equipe de France en tant que joueuses, moi je n’ai pas besoin de remettre des baskets. J’appréhende donc le retour en Equipe de France forcément de manière différente. La fatigue cumulée suite au titre va se dissiper tout doucement, le temps de récupérer. En tout cas, je suis très heureuse de finir une saison régulière comme nous l’avons fait. C’est magique, inespéré. Pour enchainer derrière avec un été qui je l’espère va être tout aussi fabuleux.  Cet été est exceptionnel, car l’enchaînement de deux compétitions internationales, ça n’est jamais arrivé et ça n’arrivera peut-être à nouveau jamais.

Sur les onze dernières années, l’Equipe de France a rencontré onze fois l’Espagne dont six fois lors de grandes compétitions. Sont-elles vos plus grandes rivales sur la scène européenne ?
C’est vrai que les France-Espagne, c’est particulier en séniors, en jeunes, dans d’autres sports aussi, que ce soit chez les filles ou les garçons. Cette proximité territoriale fait aussi cette rivalité entre nous, mais toujours bienveillante. C’est toujours la guerre, mais il n’y a jamais de gestes méchants, chez les filles en tout cas (rires). Je ne sais pas cependant si l’Espagne reste le danger le plus important en Europe, mais en tout cas c’est celui avec lequel récemment on a le plus de difficultés à gagner. Il ne faut pas oublier que l’Espagne peut avoir quand même peur de nous. On a tendance à dire que la France a peur de l’Espagne, mais finalement c’est dans les deux sens.

Cet été il y aura du public lors de l'EuroBasket Women 2021 en France et en Espagne, et pendant la préparation. Même si vous ne serez pas joueuse, quel sentiment cela vous fait-il ?
C’est hyper chouette, très sincèrement ça va être un vrai bonheur, un vrai plus, une vraie satisfaction de pouvoir enfin retrouver le public. Les fans sont eux aussi tout aussi excités de nous revoir. De pouvoir enfin avoir quelqu’un qui nous porte, ça fait du bien. J’ai hâte que les filles retrouvent les applaudissements qu’elles méritent. L’engouement de 800 personnes sera un vrai plus, pour donner la motivation supplémentaire aux Bleues. 

France-Espagne, dimanche 23/05 (17h45) et lundi 24/05 (16h00), en direct sur La Chaîne L'Equipe

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
Propos recueillis par Emy Coldepin (FFBB)
Date d’écriture: 
Samedi, 22. Mai 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
L’ancienne capitaine de l'Equipe de France et désormais Manager Général, Céline Dumerc, est arrivée dans la semaine auréolée d'un 7ème titre de championne de France LFB, acquis avec Basket Landes. Elle s’est exprimée jeudi devant la presse évoquant un été chargé.
crédit: 
(Crédit : Lenoir/The Agency/FFBB)
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Dumerc un peu plus dans la légende

Corps: 

En Ligue Féminine depuis l'an 2000, Céline Dumerc (38 ans) n'a connu que trois clubs dans sa carrière professionnelle en France. Née et formée à Tarbes, c'est assez logiquement qu'elle porte les couleurs violettes après son passage au Pôle France (ex-Centre Fédéral). Durant trois saisons (75 matches), elle découvre et apprend les rouages du métier aux côtés de grandes joueuses comme Polina Tzekova, Laura Savasta ou encore Jo Hill.

Ses performances lui permettent de rejoindre un des clubs emblématique du basket européen : Bourges. De 2003 à 2009 puis de 2011 à 2016 (321 matches), elle engrange les trophées avec les Tango (6 fois championne de France LFB, 5 Coupes de France, 3 Tournois de la Fédération, Eurocoupe 2016...), les podiums avec les Bleues (2e aux Jeux Olympiques en 2012, championne d'Europe 2009, 3 médailles d'argent et une de bronze à l'Euro) et les distinctions individuelles (meilleure joueuse européenne en 2012, 3 présences dans le 5 Majeu d'un Euro, double MVP française de LFB...). Elle retrouve en 2016 le Sud Ouest, à Basket Landes, avec qui elle a joué, jusqu'ici, 103 matches.

Déjà détentrice du record du nombre de sélections en Équipe de France, hommes et femmes confondus, dont elle a porté le maillot à 262 reprises, la meneuse entre un peu plus dans la légende du basket et du sport français.

Samedi 9 janvier, comme un symbole, Céline Dumerc retrouvera Bourges pour fêter son 500ème match en Ligue Féminine. Une rencontre à suivre en direct et en exclusivité sur la chaîne L'Équipe à partir de 16h35 (canal 21 de la TNT et internet) https://www.lequipe.fr/lachainelequipe/

Top 10 des matches joués en LFB

1. Céline Dumerc (499)
2. Paoline Salagnac (463)
3. Gaëlle Skrela (414)
4. Fatimatou Sacko et Sabrina Reghaissia (404)
6. Aurélie Bonnan (396)
7. Kristen Brooke "KB" Sharp et Johanne Gomis (384)
9. Ingrid Tanqueray (374)
10. Emmeline Ndongue (362)

Joueuse en activité

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine - Record
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mardi, 5. Janvier 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Joueuse emblématique du basket français, la meneuse de Basket Landes et ancienne capitaine des Bleues Céline Dumerc atteindra samedi la barre des 500 matches joués en Ligue Féminine à l'occasion du match contre Bourges, son ancien club. Une rencontre à suivre en direct sur la chaîne L'Équipe à partir de 16h35.
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Céline Dumerc, de retour en bleu

Corps: 

 


 

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Vendredi, 13. Novembre 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Après sa retraite en 2017, personne n'avait imaginé le retour de Céline Dumerc en Equipe de France. Pourtant, à l'occasion de ce stage à l'INSEP, la tricolore a fait son come-back. Non pas en tant que joueuse, mais en tant que nouvelle Manager Générale des Bleues.
crédit: 
(Crédit : Bacot/FFBB)
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"Commencer tout de suite à préparer 2021"

Corps: 



 

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Mercredi, 11. Novembre 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Céline Dumerc (Manager Générale des Bleues) et Valérie Garnier (entraîneur) se confient sur les objectifs de ce stage pour l'Equipe de France féminine et sur les retrouvailles tricolores, neuf mois après le TQO de Bourges.
crédit: 
(Crédit photos : Bacot/FFBB)
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Bourges - Lyon en direct sur "Sport en France"

Corps: 

Alors que la jauge de l’Accor Arena sera limitée à 5 000 spectateurs en raison des obligations sanitaires, la FFBB va mettre en place un dispositif spécial pour rendre accessible ce match au plus grand nombre avec une diffusion en direct sur la chaîne « Sport en France », gratuite et accessible sur l’ensemble des forfaits box, et sur la chaîne YouTube de la FFBB.

Pour commenter cette rencontre exceptionnelle entre deux des meilleures équipes de Ligue Féminine (LFB), on retrouvera le journaliste Lukas Nicot accompagné de l’ancienne capitaine emblématique des Bleues, capitaine de Basket Landes et désormais Général Manager des Bleues : Céline Dumerc.

« Sport en France » est la première chaîne dédiée à tous les sports, dans leur diversité et mixité, accessible à tous et partout gratuitement. Créée en 2019 par le Comité national olympique sportif français (CNOSF) en partenariat avec l'ensemble des fédérations sportives françaises, Sport en France permet la découverte de toutes les disciplines sportives à travers des contenus experts, inspirants et librement diffusables. Compétitions, émissions, documentaires, une programmation variée et exhaustive pour vivre le mouvement sportif au quotidien, avec plaisir et optimisme. Sport en France est éditée par la société Média365 pour le compte du CNOSF.

Comment voir la finale de la Coupe de France féminine 2020 ?
 Sport en France est accessible gratuitement sur : Orange (canal 174), Bouygues (canal 192), FREE (canal 190), SFR (canal 129), Go.TV (canal 37), Molotv.tv et sur le site www.sportenfrance.com
 La chaîne Youtube de la FFBB.

Catégorie: 
Surtitre: 
Finale Coupe de France féminine – Trophée Joë Jaunay
Date d’écriture: 
Lundi, 14. Septembre 2020
Vignette: 
Chapeau: 
La Finale de la Coupe de France féminine 2020 entre le Tango Bourges Basket et le LDLC ASVEL Féminin, qui se jouera ce vendredi 18 septembre à 20h30* à Paris sera diffusée en direct et en intégralité sur la chaîne « Sport en France ».
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Basket Landes dans ses standards

Corps: 

"Au stade où la saison s'est arrêtée, on était plus qu'à l'heure par rapport aux objectifs. Si on parle de la LFB, on voulait être dans le top 4 à la fin mais rien ne remplacera l'excitation d'une phase finale et des playoffs. La grosse cerise sur le gateau aura été la coupe d'Europe où l'on ne se donne jamais vraiment d'objectif précis sinon celui d'aller le plus loin possible à partir du moment où l'on est sorti des poules. Là on garde un goût d'inachevé avec le quart de finale contre nos amis de Charleville et une saison qui s'arrête, ironie de l'histoire, sur un match nul". Voilà comment Marie-Laure Lafargue, la Présidente du club landais, résume la saison 2019-2020 de son équipe.

Un exercice plus que réussi donc du côté de Mont-de-Marsan et une satisfaction, celle d'avoir placé un duo 100% féminin aux commandes avec Julie Barennes et Shona Thorburn : "On avait un vrai challenge au niveau du coaching. Le travail de fond amorcé dans le club, basé sur les valeurs de transmission et d'identité, paye autour d'une personnalité comme Julie. Elle a su passer le cap sur le plan tactique mais ça ne faisait pas l'ombre d'un doute" confirme M-L Lafargue. Et ça s'est vu sur le parquet selon la Présidente qui ajoute : "On s'est régalé d'un basket comme on l'aime dans le Sud Ouest, fait de vitesse, d'adresse, d'audace offensive tout en étant assis sur des fondementaux défensifs. Les filles n'ont jamais perdu le fil conducteur et ça a permis une vraie adhésion du public et des partenaires". Point culminant de cette osmose landaise, le 1/16è de finale d'Eurocoupe : "On perd de 14 points à l'aller à Cadi La Seu et on leur met un éclat au retour (+31) dans une ambiance de folie" raconte Lafargue. Elle ajoute : "Je suis pleine d'espoir que dans ce contexte si particulier d'adhésion locale, ça sera un élément fondateur pour la relance et le rebond la saison prochaine".

Le club du Sud Ouest continue d'écrire son histoire sans brûler les étapes, une stratégie payante qui lui a permis de stabiliser sa présence dans la première moitié du classement pour la dixième saison de suite comme le confirme Marie-Laure Lafargue : "On travaille avec patience, il faut que la structure continue de mûrir. On a déménagé deux fois, il y a eu une vraie mue administrative et institutionnelle en devenant une SASP. Il faut une structure suffisamment stable pour amortir le pas suivant dont on connait l'exigence". La signature, en 2016, de Céline Dumerc, avait permis de mettre un coup d'accélérateur à cette évolution.

Pour la rentrée, on misera sur la continuité avec sept joueuses qui ont vécu ensemble cette saison (Suarez, Paget, Dumerc, Turcinovic, Ayim, K. Plouffe et Gaye). "La stabilité est un fondement récurrent à Basket Landes. On a toujours eu des piliers solides sur le banc ou sur le terrain. Chaque année, on essaye d'y apporter un petit supplément voire un grand" indique la boss landaise. La jeune Kendra Chéry (Roche Vendée) va poursuivre sa carrière dans le Sud Ouest et le gros coup réalisé par BL se nomme Valériane Vukosavljevic (Ayayi), internationale tricolore rapatriée de Prague, un cador européen : "On connaît ses qualités, elle connaît bien la maison et rejoint un coach qui était sa capitaine de jeu et une guide dans sa phase d'apprentissage". Née à Bordeaux et passée par le Centre Fédéral, Vukosavljevic a débuté sa carrière professionnelle à Basket Landes en 2012. C'est donc une joueuse de premier plan qui fera son retour en Ligue Féminine.

"On est moins dans le contexte de la blague qu'avec Céline à l'époque. On a un trait de caractère qui est l'audace, l'esprit de conquête. C'est un truc de gascon. Pour Valou, il y a une forme de hasard malgré tout sinon que les gens nous observent avec intérêt dans notre stabilité et notre démarche. La notion de fidélité a toujours valu. On s'était promis que ça arriverait un jour, c'est arrivé surement plus tôt que l'on ne l'avait imaginé" conclut Marie-Laure Lafargue.

Basket Landes (4ème)

Bilan : 9 victoires - 7 défaites
Meilleure marqueuse : Miranda Ayim (11.0 pts/match)
Meilleure passeuse : Ana Suarez (4.9 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Aby Gaye (6.1 rbds/match)
Meilleure évaluation : Miranda Ayim (14.1 /match)

Les autres bilans
Episode 1 - Charnay attendait son heure
Episode 2 - Nantes dans le creux de la vague
Episode 3 - Tarbes restait serein
Episode 4 - Saint-Amand pas maître chez lui
Episode 5 - Villeneuve d'Ascq filait en playoffs
Episode 6 - Roche Vendée s'était relancé
Episode 7 - Charleville-Mézières coupé dans son élan
Episode 8 - Landerneau toujours plus haut

Catégorie: 
Surtitre: 
LFB - Bilan 2019-2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mardi, 19. Mai 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Le bilan 2019-2020 des clubs de Ligue Féminine entre dans sa dernière ligne droite avec le top 4. Le neuvième épisode s'intéresse à Basket Landes, club désormais historique du championnat et ses 12 saisons consécutives au plus haut niveau.

Vincent Collet et Valérie Garnier confirmés jusqu'en 2021

Corps: 

Vincent Collet a été confirmé et son contrat prolongé à la tête de l’Équipe de France masculine jusqu’aux Jeux de Tokyo, qui ont été reportés du 23 juillet au 8 août 2021. Le technicien multi médaillés avec l’Équipe de France travaillera à plein temps pour la FFBB à partir de juin 2020.

Vincent Collet interviendra dans différents domaines comme les Équipes de France jeunes, le Pôle France BasketBall – Yvan Mainini, sur l’organisation des entraînements liés au Projet de Performance Fédéral, à la formation des cadres et d’autres sujets liés à sa fonction de technicien.

Dans le même temps, la fédération a confirmé les fonctions de Patrick Beesley en qualité de Général Manager du Team France Basket pour une année supplémentaire, et de Boris Diaw en qualité de Général Manager adjoint.

Valérie Garnier a été confirmée et son contrat prolongé à la tête de l’Équipe de France féminine jusqu’aux Jeux de Tokyo. Tout comme son homologue masculin, Valérie Garnier travaillera à plein temps pour la FFBB à partir de juin 2020 et interviendra dans différents domaines concernant les Équipes de France jeunes et les contenus techniques liés au haut niveau, à la performance et à la formation.

L’ancienne capitaine de l’Équipe de France féminine et recordwoman du nombre de sélections en Bleues (262), Céline Dumerc, qui jouera la saison prochaine avec son club de Basket Landes (LFB), prendra dans un avenir proche les fonctions de Général Manager de l’Équipe de France féminine, notamment lors des prochaines fenêtres internationales. Elle interviendra également, lorsque son calendrier sportif le lui permettra, sur les Équipes de France jeunes, auprès des joueuses du Pôle France BasketBall - Yvan Mainini et lors des Camps Nationaux de la FFBB.

Surtitre: 
Equipes de France
Auteur: 
Service de Presse FFBB
Date d’écriture: 
Jeudi, 7. Mai 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Le président de la Fédération Française de BasketBall, Jean-Pierre Siutat et le Directeur Technique National, Alain Contensoux, ont annoncé ce jour la prolongation des contrats de Vincent Collet et Valérie Garnier jusqu’aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo qui se dérouleront durant l’été 2021. Dans le même temps, Patrick Beesley et Boris Diaw ont été maintenus dans leurs fonctions et Céline Dumerc viendra renforcer le staff des Bleues dans les mois à venir.
crédit: 
(Crédit : Bellenger/IS/FFBB)

Dumerc : le TQO, le rêve olympique...

Corps: 

 

 

Places à partir de 10 euros pour venir soutenir les Bleues au Prado de Bourges pendant le TQO.
Tarifs préférentiels pour les clubs, groupes/CE (à partir de 10 places)

Toutes les offres sont sur :
https://billetterie.ffbb.com

 

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 3. Février 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Ex-capitaine des Bleues, Céline Dumerc a confié ses impressions à l'approche du TQO à Bourges. La recordwoman du nombre de sélections en bleu évoque les adversaires des Tricolores et revient sur son expérience olympique.

Basket Landes - Terrain(s) d'entente(s)

Corps: 

Image et montage : Julien Chesneau, Damien Mingot - Agence Shape

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine
Date d’écriture: 
Mardi, 17. Décembre 2019
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
1 club, 3 figures et des valeurs. Basket Landes, institution sportive dans le Sud Ouest, évolue en Ligue Féminine depuis 12 saisons. A travers les témoignages de Marie-Laure Lafargue (Présidente), Julie Barennes (entraîneur) et de l'emblématique Céline Dumerc (capitaine), découvrez les coulisses d'un club pas tout à fait comme les autres.

Eurocoupe qui rit, Euroligue qui pleure

Corps: 

Euroligue féminine - Journée 1

Kursk (RUS) - Lyon 79-64
En tête après 30 minutes de jeu (47-48), les Lionnes ont sombré dans le dernier quart-temps, notamment en défense (32pts encaissés). Nathalia Zhedik (19pts) et Dewanna Bonne (18pts) ont fait mal à Lyon. Helena Ciak, qui a passé deux saisons à Kursk, a terminé meilleure marqueuse de son équipe (14pts, 7rbds).

Venise (ITA) - Bourges 73-63
En panne sèche durant la première mi-temps (44-23), Bourges a eu le mérite de s'accrocher par l'intermédiaire du duo Yacoubou (14pts en 16') - Coleman (16pts). Côté italien, Elise Penna et Laura Macchi, en sortie de banc, on marqué 14 points chacune. Il faudra rectifier le tir dès la semaine prochaine face à l'USK Prague de Valériane Ayayi.

Lattes Montpellier - Sopron (HUN) 53-66
Comme les Tango, les Gazelles ont raté leur début de match (25-39 à la pause). Les 19 points de Gabby Williams sont la seule satisfaction d'une soirée compliquée pour le BLMA dont l'adresse (30% de réussite; 3/23 à 3-pts) et le collectif (seulement 5 passes décisives) ont été défaillant.

Eurocoupe féminine - Journée 1

Basket Landes - Cadi La Seu (ESP) 65-60
Auteur d'un départ canon (23-7, 10'), Basket Landes avait perdu son avance à la pause (35-31). Il a ensuite fallu batailler férocement face à une formation espagnole qui n'a rien lâché à l'image de Tinara Moore (14pts, 9rbds). Heureusement, les partenaires de Céline Dumerc (8pts, 5rbds, 4 passes) ont réussi à préserver l'essentiel, dans la douleur.

Charleville-Mézières - Liège (BEL) 81-48
Sans trembler, les Flammes ont idéaliement lancé leur campagne européenne. Avec 20 points d'avance à mi-parcours (44-24), les partenaires de Katie Lou Samuelson (16pts, 10rbds) n'ont pas tergiversé puisque l'écart n'a jamais cessé de grandir. Amel Bouderra (11pts, 10 passes) et Nadia Colhado (12pts, 15rbds) ont ausi réalisé un double-double.

Jeudi 17 octobre
Fribourg (SUI) - Roche Vendée / 19h30

Catégorie: 
Surtitre: 
Coupes d'Europe féminines
Date d’écriture: 
Jeudi, 17. Octobre 2019
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Première soirée contrastée sur le front européen pour les clubs français puique les trois représentants tricolores en Euroligue ont perdu alors que dans le même temps, en Eurocoupe, Basket Landes et Charleville-Mézières ont gagné. Ce soir, Roche Vendée entre en lice pour son bizutage continental (19h30 à Fribourg).

Céline Dumerc en visite chez les Bleues

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
À Anglet, Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Jeudi, 30. Mai 2019
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Détentrice du record du nombre de sélection avec le maillot de l'Equipe de France (hommes et femmes confondus), et ex-capitaine emblématique, Céline Dumerc est passé saluer les Bleues, actuellement en stage de préparation à Anglet en vue de l'Euro 2019.
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Les CTS réunis à Anglet

Corps: 

Sous la houlette d’Alain Contensoux, le DTN, les CTS ont pu plancher sur des thématiques d’actualité : le 3X3, la communication, la formation des entraîneurs, les U13. Les échanges ont été enrichissants et chacun a pu repartir avec des éléments qu’il pourra diffuser et mettre en œuvre dans sa région.

En fin de semaine les stagiaires ont reçu la visite de Céline Dumerc qui s’est montrée reconnaissante envers tous les CTS avec qui elle a pu travailler durant sa carrière. L'ancienne capitaine de l'Equipe de France féminine, a également eu à cœur d’exposer, avec sincérité, son expérience et d’analyser ce qui peut être primordial dans la relation entraîneur-entraîné lors de la formation.

Catégorie: 
Surtitre: 
Séminaire CTS
Auteur: 
Stanislas Hacquard
Date d’écriture: 
Vendredi, 17. Mai 2019
Vignette: 
Chapeau: 
Cette semaine les Conseillers Techniques Sportifs (CTS) de la FFBB était rassemblé pour leur traditionnel séminaire à Anglet.

Basket Landes a suivi le guide

Corps: 

Ligue Féminine - Journée 11

Tarbes - Saint-Amand 76-67 / Revoir le match
Talonné par les Green Girls en début de match (19-19, 10'), le TGB a accéléré pour s'offrir une belle avance à mi-chemin (40-26). Ashley Bruner (20pts) et ses copines n'ont pas abdiqué et leur persévérance a payé (69-67 à 3' de la fin). Sans doute touchées physiquement par cette débauche d'énergie, les Nordistes ont rendu les armes dans le money time sous la pression du duo Bravard - Galliou-Loko (17pts chacune).

Basket Landes - Villeneuve d'Ascq 71-59 / Revoir le match
Dans le coup en début de match (14-20, 10') et encore après la pause (29-35, 22'), l'ESBVA-LM n'a pas pu contrer la fougue des Landaises. Sur les ailes de la patronne Céline Dumerc (11pts, 6rbds, 8 passes), Basket Landes a repris le contrôle pour ne plus le lâcher. Virginie Brémont (12pts) a tout fait pour garder son équipe au plus près mais Romana Hejdova (17pts) et Markeisha Gatling (14pts) ont donné la victoire aux Landaises.

Charleville-Mézières - Nantes Rezé 83-65 / Revoir le match
Grâce à un excellent premier quart-temps (26-9), les Flammes ont assuré l'essentiel à savoir la victoire. L'écart n'a pas découragé les Déferlantes qui se sont appliquées à le réduire par l'intermédiaire de Briana Day (14pts, 9rbds). Revenues près de la barre des 10 points (61-50, 30'), le NRB a payé ses efforts dans les 10 dernières minutes. Haley Peters (20pts) a montré la voie qu'ont suivie Bouderra, Chevaugeon, Lewis et Diawara (12pts chacune).

Lyon - Roche Vendée 102-70 / Revoir le match
La défense vendéenne a volé en éclats sur le parquet d'un Lyon enragé pendant 30 minutes (82-43). Clarissa Dos Santos (17pts), Fati Sacko (15) ou encore Marième Badiane (14) se sont fait plaisir offensivement. Logiquement, les joueuses de Valéry Demory ont levé le pied dans le dernier quart-temps ce qui a permis à Uju Ugoka (16pts) et Océane Monpierre (15pts) de faire baisser la note.

Bourges - Lattes Montpellier à 18h30 (RMC Sport 2)

Joué samedi
Landerneau - Mondeville 77-72

Catégorie: 
Surtitre: 
LFB - Journée 11
Auteur: 
Arnaud Dunikowski (LFB)
Date d’écriture: 
Dimanche, 6. Janvier 2019
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Porté par une Céline Dumerc au four et au moulin, Basket Landes a battu Villeneuve d'Ascq dimanche. Grâce à cette victoire, les joueuses du Sud Ouest sont de retour dans le top 4 derrière Lyon, large vainqueur de Roche Vendée, et le duo Bourges - Lattes Montpellier qui s'affronte en début de soirée (18h30 sur RMC Sport).

Basket Landes passe le test

Corps: 

En ouverture de la journée 8, samedi à 18h30, Lattes Montpellier accueille Saint-Amand. Les Gazelles, battues il y a une semaine à Villeneuve d'Ascq, devront repartir vers l'avant pour ne pas laisser l'écart augmenter avec la tête du classement. Une hiérarchie haute qui pourrait bouger si Basket Landes parvient à faire sauter le verrou berruyer.

L'ESBVA-LM sera en déplacement à Tarbes. La victoire contre le BLMA a certainement donner des ailes à la formation nordiste. Le TGB sort lui d'une double confrontation (LFB-Eurocoupe) avec son voisin landais pour un bilan équilibré. Vainqueur coup sur coup des Guerrières et des Flammes, Roche Vendée va tenter la passe de trois à l'occasion du derby des Pays de la Loire. A Nantes, le RVBC devra se méfier des Déferlantes qui espèrent profiter de l'éclairage régional pour reprendre des couleurs.

Charleville-Mézières aura le même objectif avec la réception de Landerneau. Engluées dans les profondeurs du classement, les Flammes sont à la croisée des chemins avec des résultats pas à la hauteur des attentes et un effectif qui bouge.

Enfin dimanche, Lyon recevra Mondeville pour le match des extrêmes. Battues d'un petit point par le NRB lors de la journée 7, les Normandes pourraient profiter de la fatigue lyonnaise pour réaliser un coup et décrocher la première victoire de leur saison.

Ligue Féminine - Journée 8

Samedi 8 décembre à 20h00
Lattes Montpellier - Saint-Amand / 18h30 - LFB TV
Bourges - Basket Landes - LFB TV
Tarbes - Villeneuve d'Ascq - LFB TV
Nantes Rezé - Roche Vendée - LFB TV
Charleville-Mézières - Landerneau - LFB TV

Dimanche 9 décembre à 15h30
Lyon - Mondeville - LFB TV

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine - Journée 8
Auteur: 
Arnaud Dunikowski (LFB)
Date d’écriture: 
Vendredi, 7. Décembre 2018
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Quatrième au classement, le club landais affronte samedi l'un des leaders du championnat, Bourges. L'occasion pour Céline Dumerc de retrouver son ancienne maison du Prado. Une semaine plus tard, les filles du Sud Ouest recevront Lattes Montpellier. Un enchaînement délicat mais qui peut permettre à Basket Landes de s'affirmer derrière le duo Lyon - Bourges.

Vis mon sport avec Céline Dumerc

Corps: 

Lancée il y a 3 ans par Philippe Croizon,  la web-série Vis mon sport a pour but de faire évoluer les mentalités sur le handicap et de montrer que les athlètes handisport sont des athlètes de haut niveau à part entière.
Les 12 épisodes des 3 premières saisons ont atteints plusieurs millions de vues sur YouTube et les réseaux sociaux.

L’un des 4 épisodes de cette 4e saison a réuni Grace Wembolua et Céline Dumerc et cela n'a pas été de tout repos pour l'ancienne chef de file des Braqueuses qui avoue avoir eu "une réelle difficulté à maîtriser le fauteuil, la vitesse, les déplacements, les changements de direction, les contacts" mais avec l’aide de sa partenaire d'un jour, Grace Wembolua, elle a pu rapidement se sentir à l’aise.

Surtitre: 
Handibasket
Date d’écriture: 
Vendredi, 8. Juin 2018
Vignette: 
Chapeau: 
La web série Vis mon sport propose à des sportifs ou anciens sportifs de haut-niveau de partager la séance d’entrainement d’athlètes handisport et d’essayer leur sport dans la même situation de handicap qu'eux. L'ancienne capitaine de l'Equipe de France féminine, Céline Dumerc s'est prêtée au jeu en participant à une séance avec Grace Wembolua.
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Céline Dumerc et Ann Wauters plébiscitées

Corps: 

Après un vote ayant mobilisé près de 1300 personnes, Céline Dumerc et Ann Wauters ont remporté le suffrage du public. Elles sont donc assurées de figurer dans les « 5 majeurs » des 20 ans.

La meneuse tricolore, passée par Bourges et actuellement à Basket Landes, a récolté 71% des voix. L'intérieure historique de Valenciennes, vue aussi à Villeneuve d'Ascq, a quant à elle conquis 65% du public.

Boris Diaw, Président du jury

Le capitaine de l’Équipe de France (243 sélections), Boris Diaw, présidera le jury chargé de désigner les huit autres joueuses qui composeront les « 5 majeurs » des 20 ans.

Il se réunira le lundi 12 février au siège de la FFBB pour compléter les sélections des meilleures françaises et étrangères de l'histoire de la LFB.

Boris Diaw, international français aux 243 sélections, capitaine de l’Équipe de France et joueur à Levallois Metropolitans (Pro A) sera accompagné de :

- Jean-Pierre Siutat (Président de la FFBB)
- Philippe Legname (Président de la LFB)
- Irène Ottenhof (représentante du DTN)
- Liliane Trévisan (L'Équipe - presse nationale)
- David Cozette (SFR Sport - TV)
- Sandrine Arrestier (La Voix du Nord - PQR)
- Isabelle Fijalkowski (Club des Internationaux)
- Laurent Buffard (entraîneur)

La composition finale des deux « 5 majeurs » sera dévoilée à l'issue des playoffs LFB 2018.

Catégorie: 
Surtitre: 
20 ans LFB - Vote
Date d’écriture: 
Mardi, 6. Février 2018
Vignette: 
Chapeau: 
Annoncé hier en exclusivité dans l’émission « Buzzer » sur SFR Sport 2, le public a choisi de placer Céline Dumerc et Ann Wauters dans les « 5 majeurs » des 20 ans de la Ligue Féminine.
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<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr">Exclus annoncées dans <a href="https://twitter.com/hashtag/Buzzer?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#Buzzer</a> sur <a href="https://twitter.com/SFR_Sport?ref_src=twsrc%5Etfw">@SFR_Sport</a> 2 <a href="https://twitter.com/capsule19?ref_src=twsrc%5Etfw">@capsule19</a>&amp; <a href="https://twitter.com/AnnWauters12?ref_src=twsrc%5Etfw">@AnnWauters12</a> élues par le public et assurées d&#39;être dans le <a href="https://twitter.com/hashtag/5majeur?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#5majeur</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/20ansLFB?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#20ansLFB</a> <a href="https://twitter.com/theborisdiaw?ref_src=twsrc%5Etfw">@theborisdiaw</a> Président du jury qui se réunira le 12/02 <a href="https://t.co/MlXO5UQH8y">pic.twitter.com/MlXO5UQH8y</a></p>&mdash; LFB (@basketlfb) <a href="https://twitter.com/basketlfb/status/960634812250894341?ref_src=twsrc%5Etfw">5 février 2018</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

Un barrage à franchir

Corps: 

Euroligue féminine - Journée 8

Engagé dans une opération remontada, Bourges accueille Prague au Prado. Après leur victoire la semaine dernière contre Sopron, les Tango doivent profiter de cette série de trois matches à domicile (réception de Braine le 20 décembre) pour faire le plein avant la trêve. Villeneuve d'Ascq se rend à Polkowice où évoluent Antonija Misura (ex-Toulouse) et Elina Babkina (ex-Challes). La formation polonaise est juste derrière l'ESBVA-LM au classement et une victoire donnerait un peu d'air aux Guerrières et un coup de pouce à Bourges.

Mal en point dans le groupe B mais toujours dans le coup pour la 6è place, Lattes Montpellier (1v-6d) reçoit Salamanque. A l'aller, les filles de Rachid Meziane avaient connu une panne terrible (défaite 64-34) et elles comptent bien montrer un autre visage à domicile.

Mercredi 13 décembre
Polkowice (POL) - Villeneuve d'Ascq / 19h00
Bourges - Prague (CZE) / 20h00
Lattes Montpellier - Salamanque / 20h00

Les matches à suivre en direct sur www.youtube.com/FIBA

Eurocoupe féminine - Barrages

24 équipes se sont qualifiées à l'issue de la phase de saison régulière. Ces équipes ont été classées en fonction de leurs résultats et les 8 premières ont obtenu leur qualification directe pour les 1/16è de finale : 1. Venise (ITA); 2. Raguse (ITA); 3. Charleville-Mézières; 4. Hatay (TUR); 5. Sleza Wroclaw (POL); 6. Riga (LAT); 7. Girone (ESP); 8. Kosice (SVK)

Les 16 autres équipes s'affrontent en match de barrage aller/retour. Hainaut Basket est opposé à l'équipe allemande de Wasserburg sans l'avantage du terrain. Le TSV 1880 compte dans ses rangs Margaux Galliou-Loko et l'ex-Angevine Rebecca Tobin. Basket Landes aura le bonheur de recevoir Fribourg au match retour. D'ici là, la bande à Dumerc doit jouer en Suisse et éviter l'écueil de la saison dernière, deux défaites en poule contre la formation helvète.

Mercredi 13 décembre
UNI Györ (HUN) - Szekszard (HUN)
Hainaut Basket - Wasserburg (GER) / 20h00

Jeudi 14 décembre
Elfic Fribourg (SUI) - Basket Landes / 19h30
Umea (SWE) - Gdynia (POL)
Miskolc (HUN) - Bydgoszcz (POL)
Sepsi (ROU) - Olympiacos (GRE)
MBA Moscou (RUS) - Mersin (TUR)
Krasnoyarsk (RUS) - Namur (BEL)

Matches retour les 20/21 décembre

Catégorie: 
Surtitre: 
Coupes d'Europe féminines
Auteur: 
Arnaud Dunikowski (LFB)
Date d’écriture: 
Mercredi, 13. Décembre 2017
Vignette: 
Chapeau: 
A la différence de Charleville-Mézières, déjà qualifié pour les 1/16è de finale de l'Eurocoupe, Basket Landes et Hainaut Basket doivent passer par un barrage. Le match aller est prévu à domicile mercredi pour les Hennuyères, jeudi en Suisse pour les Landaises. En Euroligue, Bourges va tenter de poursuivre sa remontée au classement.

En passant par la WNBA

Corps: 

Si la WNBA n’a pas le prestige de la NBA pour les garçons, c’est aussi un rêve d’y entrer un jour. Onze Françaises ont trouvé les clés du paradis et l’une d’entre-elles, Sandrine Gruda, a même réussi à gagner le tant convoité titre de champion.

« Les années précédentes, quand on me parlait de WNBA, je disais non sans regarder quoi que ce soit et là, je me suis posée deux minutes, j’ai réfléchi et je me suis dit que c’est peut-être maintenant ou jamais. L’année prochaine, il y a le championnat d’Europe en début d’été, l’année d’après, les Jeux Olympiques si tout se passe bien et après, je vais commencer à être vraiment vieille ! Donc c’était l’année pour tenter cette expérience. »
Ainsi Céline Dumerc expliquait pourquoi à l’été 2014 elle a décidé de faire le grand saut en acceptant une offre du Atlanta Dream ; une expérience de 28 matches en WNBA dont 11 comme membre du cinq de départ pour une production moyenne de 3,3 points et 4,0 passes.
Contrairement aux garçons avec la NBA, la WNBA n’est pas pour les Françaises une fin en soi. Pour différentes raisons, le montant des émoluments est incomparable (36 500$ de salaire pour la saison pour une rookie, 72 000$ en moyenne pour l’ensemble des joueuses), la saison se tient uniquement l’été et perturbe souvent celle de l’Équipe de France, et les réussites sont finalement peu nombreuses.

Isabelle Fijakowski, la pionnière

Celle qui a eu le plus fort impact, c’est la pionnière Isabelle Fijalkowski, qui a participé aux deux premières saisons de la ligue américaine (1997 et 98) avec une bonne franchise de l’époque, les Cleveland Rockers. La Clermontoise, qui était alors reconnue comme la joueuse numéro 1 d’Europe, avait transité par une université américaine, Colorado, ce qui avait eu l’avantage de la mettre sous les radars des scouts de la ligue et sa taille (1,95m) constituait aussi un atout maître.
« J’ai eu la chance d’avoir des opportunités dans cette équipe telle qu’elle était composée car si j’étais tombée dans l’équipe de Lisa Leslie et de DeLisha Milton, peut-être que je n’aurais pas eu autant de temps de jeu, pas le même rôle. Il y a aussi plus de concurrence pour les extérieures. »
Ses performances chiffrées (12,8 points et 6,2 rebonds en 29 min/match) sont éloquentes et pourtant Isabelle a préféré ne pas poursuivre plus longtemps l’aventure américaine. « J’ai joué deux ans sans avoir beaucoup d’arrêt et j’ai commencé à avoir les genoux pas très nets. Pour moi, la priorité c’était l’équipe de France. »

Onze Françaises en WNBA

Au total ce sont onze Françaises qui ont rejoint un jour la WNBA dont six pour une seule saison. Parmi elles, Emmeline Ndongue, l’un des piliers des Bleues, championne d’Europe en 2009 et vice-championne olympique trois ans plus tard. Il suffit parfois d’une rencontre pour que les portes de la ligue s’ouvrent comme par magie.
Ainsi Emmeline avait réalisé avec Aix-en-Provence deux très bons matches en finale de l’Eurocup face au Spartak Moscou de Lisa Leslie, une sommité du basket américain. « Visiblement, Lisa Leslie a été impressionnée et elle m’a mis en contact avec le club. Au début, je prenais ça pour de la rigolade. Je lui avais filé mon numéro à la fin du match et je n’en attendais rien. Et en fait, deux jours plus tard, j’ai reçu un coup de fil de la General Manager. »
L’empreinte de Emmeline Ndongue aux Los Angeles Sparks ne sera pas éternelle comme celles de Valériane Ayayi à San Antonio, Lucienne Berthieu à Cleveland et Houston, Emilie Gomis à New York, Sabrina Palie à Detroit, Audrey Sauret à Washington, et Laure Savasta à Sacramento. Au moins Sabrina Parie peut-elle se féliciter d’être tombée dans l’équipe, le Detroit Shock de Bill Laimbeer, qui sera championne WNBA en 2006. Sauf que Sabrina ne faisait plus partie du roster au moment des playoffs.
La bague de champion, Edwige Lawson-Wade l’a même touchée du bout des doigts puisqu’elle est allée jusqu’en finale avec les Silver Stars San Antonio échouant trois manches à zéro contre ce même Detroit Shock. « Pour réussir là-bas, il faut avoir un coach qui se déplace en Europe. 85%, je dirais, ne connaissent rien du tout à l’Europe », indique Edwige pour insister sur le fait qu’une part de chance est nécessaire dans la réussite de l’entreprise. C’est ainsi que la médaillée d’argent aux Jeux de Londres s’est retrouvée un temps meneuse titulaire au sein de la franchise du Texas.

Sandrine Gruda, la championne

Sandrine Gruda a réussi à décrocher le Graal mais elle a dû en quelque sorte consentir à des sacrifices sportifs. La première partie de sa carrière, elle l’a menée dans une équipe de deuxième zone, le Connecticut Sun où son abatage dans la peinture était reconnu (jusqu’à 13,5 points et 6,3 rebonds en 32’ en 2009).
« Jouer en WNBA m’a permis de me découvrir davantage », disait-elle alors. « Je ne savais pas que je pouvais jouer en 3 jusqu’à ce que je le fasse réellement et pas dans n’importe quel championnat, en WNBA. Je l’ai fait par exemple contre Phoenix et Penny Taylor. Ça n’a pas été facile au début, mais j’ai approfondi mes compétences. »
Après un break de quatre saisons, la Martiniquaise est retournée dans la ligue mais cette fois aux Los Angeles Sparks. Son temps de jeu y a fondu comme neige au soleil (7 matches à 5 minutes de moyenne en 2016) mais au bout du suspense, un titre de champion est venu la récompenser cette année-là et encore une finale l’été dernier.
La morale de l’histoire c’est que même pour les basketteuses, et même pour les plus réfractaires d’entre-elles à l’american way of life, comme Céline Dumerc, jouer en WNBA est comme un rêve qui devient réalité.
« C’est un vrai régal », confiait l’icône du basket féminin français alors qu’elle portait le maillot du Dream. « Quand je rentre dans le Madison Square Garden, j’ai la banane comme une gamine ! Quand je vais à San Antonio, je me dis : « Les mecs étaient champions NBA ici, il y a quinze jours ! » Ce sont des moments forts et c’est un sacré confort. »

Catégorie: 
Surtitre: 
20 ans LFB
Auteur: 
Texte : Pascal Legendre - Visuel : Chloé Bérard
Date d’écriture: 
Mardi, 28. Novembre 2017
Vignette: 
Chapeau: 
La Ligue Féminine de Basket fête ses 20 ans. Tout au long de la saison, la LFB vous propose de découvrir ou redécouvrir, les faits marquants, les équipes, les entraîneurs ou encore les joueuses qui ont fait sa légende. Aujourd'hui, zoom sur les joueuses françaises passées par la WNBA.
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Du succès à l'export

Corps: 

Ligue Féminine - Journée 7

Roche Vendée - Lattes Montpellier 64-68
Le coup est passé très près pour les Vendéennes. A 20" du terme, elles avaient la balle de match en main (64-66) mais une remise en jeu ratée de Manon Sinico a mis fin au suspense. Tout au long de la partie, le RVBC a fait jeu égal avec les Gazelles d'Ornella Bankolé (15pts). Une bonne entame du BLMA (14-21, 10') puis une réaction des partenaires de Ngoyisa (14pts) ont donné une première mi-temps équilibrée (34-33). Le promu a tenu en deuxième partie avant de lâcher prise dans les ultimes minutes.

Nantes Rezé - Charleville-Mézières 65-87
Lidija Turcinovic aime retrouver ses anciennes équipes. Après les 26pts marqués contre Lattes Montpellier il y a un mois, la Déferlante a sorti le grand jeu contre les Flammes (29pts). Malheureusement insuffisant pour faire tomber le leader ardennais qui, après un départ poussif (22-13, 10'), a pris la mesure de son hôte. Le duo Bouderra (19pts, 9 passes) - Dos Santos (17pts) a porté Charleville-Mézières qui continue d'engranger confiance et victoires.

Hainaut Basket - Bourges 32-94
Nouvelle démonstration des Berruyères avec des internationales bien en jambes à l'image de Marine Johannes (20pts), Alexia Chartereau (16pts) ou encore Valéraine Ayayi (12pts, 7 passes). Un premier quart-temps de mise en route (14-27) puis un deuxième en mode rouleau-compresseur gagné 21-3 ont permis au co-leader du championnat de se mettre au chaud pour le reste du match. Les Nordistes ont bu le calice jusqu'à la lie et ont fini à 62 longueurs des Tango.

Tarbes - Basket Landes 60-63
Une fois encore, le derby du Sud Ouest a tenu ses promesses avec une ambiance de feu et 40 minutes d'un intense combat. Chaque équipe a eu son moment et la décision s'est faite dans les dernières secondes. Michelle Plouffe (10pts, 10rbds) n'a pas tremblé sur la ligne à 1' du terme (60-61), Céline Dumerc (15pts, 7 passes) aurait pu clore les débats mais un 2/4 aux lancers a maintenu le Quai en haleine (60-63 et 15" au chrono). En s'élevant pour l'ultime tir, Angie Bjorklund (19pts) a mordu la ligne et la faute de Skoric n'a donc donné que deux lancers à l'Américaine du TGB qui les a ratés.

Nice - Lyon 67-86
Et de deux pour l'ASVEL. Après Roche Vendée, c'est Nice qui a fait les frais du réveil lyonnais. Bien entrées dans le match (12-26, 10'), Haley Peters (21pts) et ses partenaires n'ont jamais lâché les commandes. Nice est passé un moment sous la barre des 10 points grâce à Géraldine Robert (17pts) mais Lyon a vite remis les gaz. Sandrine Gruda (14pts, 13rbds) et Marième Badiane (18pts) se sont montrées à leur avantage sur la Côte d'Azur.

Mondeville - Villeneuve d'Ascq 58-78
Comme Bourges dans le Nord, Villeneuve d'Ascq n'a pas tremblé à Mondeville. En tête à mi-parcours (19-42), l'ESBVA a géré son avance après le repos. Fred Dusart a pu compter sur Jo Gomis (17pts) et Mame-Marie Sy (10pts, 11rbds). Coté normand, on soulignera la performance de la jeune Ewl Guennoc. Du haut de ses 16 ans et pour son deuxième match en LFB, la Bretonne a étonné avec 10pts et 3 passes (14 d'évaluation) en 30 minutes de jeu.

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine - Journée 7
Auteur: 
Arnaud Dunikowski (LFB)
Date d’écriture: 
Dimanche, 19. Novembre 2017
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Après 10 jours de trêve internationale, le championnat a repris ses droits ce dimanche avec 6 matches au programme. Toutes les équipes qui jouaient à l'extérieur se sont imposées et les bons points de la journée vont à Bourges, qui a marché sur l'eau à Saint-Amand (94-32), et Basket Landes, vainqueur du derby du Sud Ouest à Tarbes (63-60).

Céline Dumerc lauréate 2017

Corps: 

Avec ses 12,8 points, 4,0 rebonds et 6,6 passes décisives de moyenne en LFB, Céline Dumerc a livré le meilleur exercice statistique de sa carrière et aura été déterminante dans le parcours des Bleues jusqu’en finale de l’EuroBasket Women. Sa popularité et son impact sur les réseaux sociaux sont aussi à souligner. Cap’s a ainsi largement dominé le vote du public organisé sur le site de la Fédération. Encore en LF2 il y a cinq ans, la première saison d’Helena Ciak a l’étranger a visiblement marqué les esprits. Meilleur marqueur français en NBA et meilleur marqueur des Bleus à l’EuroBasket, Evan Fournier complète le podium 2017.

Classement du vote du Trophée Alain Gilles 2017
Céline Dumerc 79 points (6 - 1ère place)
Helena Ciak 56 points (3 - 1ère place)
Evan Fournier 49 points (2 - 1ère place)
Nando De Colo 44 points (1 - 1ère place)
Rudy Gobert 42 points (3 - 1ère place)
Edwin Jackson 15 points
Endy Miyem 14 points
Marine Johannes 7 points
Boris Diaw 7 points
Olivia Epoupa 7 points
Antoine Diot 5 points
Moustapha Fall 5 points

Le jury 2017
Jean-Pierre Siutat (représentant FFBB), Patrick Beesley (DTN), Philippe Legname (LFB), Alain Béral (LNB), Isabelle Fijalkowski (Club des Internationaux), Stephen Brun (personnalité), Yann Ohnona (L’Equipe), François Bontoux (AFP), Michaël Rigollet (Le Journal de Saône et Loire), Régis Schneider (Dernières Nouvelles d’Alsace), Yann Casseville (Basket), David Cozette (SFR Sport), Pascal Legendre (basketeurope.com), Gabriel Pantel Jouve (bebasket.com), le public.

Catégorie: 
Surtitre: 
Trophée Alain Gilles
Date d’écriture: 
Vendredi, 13. Octobre 2017
Vignette: 
Céline Dumerc
Chapeau: 
Le Trophée Alain Gilles, récompensant le meilleur joueur français ou la meilleure joueuse française de la saison 2016-2017, a été décerné à la capitaine de l'Equipe de France Céline Dumerc.
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Céline Dumerc, l’idole des Jeux

Corps: 

Depuis ses exploits personnels et la médaille d’argent aux Jeux Olympiques de Londres avec l’Équipe de France, Céline Dumerc est la figure emblématique de la Ligue Féminine et l’une des sportives françaises les plus médiatisées.

Que représentait la Ligue quand vous étiez à l’INSEP ?
Ça représentait le haut niveau, le côté professionnel d’une passion que j’avais depuis que j’étais toute petite. Jouer en Ligue, c’était le Graal du basket. A partir du moment où tu avais l’opportunité de jouer en Ligue, tu faisais partie des grandes.

A partir de quand avez-vous imaginé gagner votre vie en jouant au basket ?
J’ai réalisé ça assez tard. A mon époque, quand j’ai commencé le basket, il y avait quand même un petit peu moins de médiatisation, très peu de matches à la télé. Même s’il y avait déjà une équipe féminine en première division à Tarbes, je n’avais pas conscience que l’on puisse faire de sa passion un métier. Ce n’est pas quelque chose qui m’a animée. C’est à l’issue de l’INSEP, quand il a fallu commencer à discuter pour trouver un club où là, concrètement, tu allais négocier ton premier salaire, que j’ai pris conscience que j’allais être rémunérée pour vivre de ma passion, que j’allais en faire mon métier.

Qu’est-ce qui a le plus changé en 20 ans ? Les structures dans les clubs, la qualité des entrainements, le niveau des joueuses ?
Ce ne sont plus les mêmes personnes ! (rires) Il y a vingt ans, j’étais toute jeune et maintenant je suis la plus vieille. Ce qui a le plus changé c’est le professionnalisme dans tous les secteurs et dans tous les clubs. De meilleures structures, plus de suivi, un public présent. Une amélioration à tous les niveaux. Je n’ai que trois clubs à mon actif dans le championnat de France mais quand on en discute avec les filles, le sentiment c’est que les clubs se sont vraiment développés dans le bon côté des choses.

« Au niveau international, on a des résultats et ça passe aussi par les saisons que l’on a en club »

Aujourd’hui, beaucoup de joueuses françaises ont eu au moins une médaille en jeune, c’est la preuve que le niveau s’est considérablement élevé ?
Tout à fait. Je pense sincèrement que le niveau s’est élevé, je dirais s’est homogénéisé. Je n’aime pas trop comparer le basket d’il y a trente ans et même d’il y a dix ans. Mais en tous les cas, il y a de plus en plus de bonnes joueuses. Peut-être y a t-il moins d’éléments qui sortent du lot, comme par exemple aux Etats-Unis où il y a des joueuses de niveau mondial, nous c’est davantage dans le milieu de ce niveau mondial, mais c’est homogène. Au niveau international, on a des résultats et ça passe aussi par les saisons que l’on a en club.

Le regard des gens sur vous, femmes faisant du basket, a t-il changé durant cette période ?
Je pense, dans le sens que l’on est véritablement reconnues comme sportives de haut niveau. Très peu de gens demandent si on est professionnelles, si on a un métier à côté. Ils se rendent compte que même si on est des femmes et que ce sport-là est un petit peu moins médiatisé, les résultats, notamment de l’Équipe de France depuis quelques années, nous ont mis un peu sur les écrans. Les gens connaissent mieux le basket féminin et on est un peu plus reconnues.

Avez-vous discuté du professionnalisme avec d’autres sportives ?
Oui, on en discute quand on a l’occasion de se croiser. Je me rends compte que l’on est très privilégié au niveau du basket. Notre fédération fait beaucoup d’efforts pour que l’on soit au même niveau que les garçons, que l’on ait les mêmes conditions de travail en Équipe de France. On se rend compte qu’au niveau des clubs on est assez en avance, privilégiées, car il y a beaucoup de sportives qui ne sont pas professionnelles alors que quand on discute de leurs journées, elles ont des entraînements quotidiens en plus du boulot qu’elles ont à côté. Nous, on a un sacré confort, on a juste à prendre nos baskets, c’est du luxe.

Jouer au basket, en Équipe de France, en Euroligue, en championnat, s’entraîner, se déplacer, laisse-t-il du temps pour faire autre chose ?
C’est vrai qu’être en Équipe de France, d’être engagée avec son club, plus de faire une Coupe d’Europe, ça ne laisse pas beaucoup de temps. Certaines arrivent à concilier ça avec des études notamment par correspondance, mais il faut vraiment être très motivée. C’est vrai que je ne suis pas trop comme ça. J’ai l’impression que si je me lance dans un autre projet, je ferais les choses à moitié. Même si parfois on ne s’entraîne qu’une fois, la récupération fait aussi partie de notre activité et c’est sûr que les journées sont très chargées. C’est difficile d’avoir un métier ou de faire des études parallèlement si on veut se donner toutes les chances pour essayer de performer au plus haut niveau.

« J’ai eu très peu de blessures et je pense que c’est aussi dû à mon hygiène de vie »

Faut-il prendre soin de son corps en permanence ?
Carrément ! Le corps, c’est notre outil de travail. Au début, on fait quelques bêtises de jeunesse, on veut un peu trop profiter de la vie comme des jeunes qui vont à l’université qui font la fête le jeudi soir. Ça laisse des séquelles. Je l’ai vécu. C’est compliqué de demander à de jeunes athlètes d’être vigilantes. Il faut savoir faire des erreurs pour après rectifier le tir et savoir à quel point l’hygiène de vie est importante pour perdurer à haut niveau. Quand on est en forme, c’est plus facile de faire de bons matches que quand on a fait des excès alimentaires ou autres car la performance est impactée. J’ai fait des erreurs et j’en ai tiré des enseignements. J’ai eu très peu de blessures et je pense que c’est aussi dû à mon hygiène de vie.

Quelle situation préférez-vous, celle avant les Jeux de Londres ou après ?
Sans hésitation, après les Jeux. Ça été un chamboulement personnel avec les retombées médiatiques, il y a eu un véritable engouement pour le basket et j’en ai été un peu la tête d’affiche. Mais après, quand on se déplace dans les salles avec son club et qu’elles sont pleines, que les gens viennent voir « Les Braqueuses », c’est un plus. Quand les gamins et les gamines viennent à la fin des matches demander des autographes avec des étoiles plein les yeux, c’est génial. Certes on ne fait pas du basket pour être reconnu, pour être dans les médias, mais quand on a de la reconnaissance, surtout des plus jeunes, c’est un sacré clin d’œil. C’est plaisant et absolument pas pesant.

Cliquez ici pour accéder à la fiche de Céline Dumerc (16 saisons LFB - 423 matches joués au 5 oct. 2017)

Catégorie: 
Surtitre: 
20 ans LFB
Auteur: 
Pascal Legendre
Date d’écriture: 
Jeudi, 5. Octobre 2017
Vignette: 
Chapeau: 
La Ligue Féminine de Basket fête ses 20 ans. Tout au long de la saison, la LFB vous propose de découvrir ou redécouvrir, les faits marquants, les équipes, les entraîneurs ou encore les joueuses qui ont fait sa légende. Aujourd'hui, zoom sur Céline Dumerc et ses 16 saisons en Ligue Féminine.
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<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr"><a href="https://twitter.com/hashtag/20ansLFB?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#20ansLFB</a> - Légende Céline Dumerc (<a href="https://twitter.com/capsule19?ref_src=twsrc%5Etfw">@capsule19</a>) l&#39;idole des Jeux. Interview par <a href="https://twitter.com/P_Legendre?ref_src=twsrc%5Etfw">@P_Legendre</a> à lire sur <a href="https://t.co/YiLi0m9wdF">https://t.co/YiLi0m9wdF</a> <a href="https://t.co/LolnxW08mi">pic.twitter.com/LolnxW08mi</a></p>&mdash; LFB (@basketlfb) <a href="https://twitter.com/basketlfb/status/915929506426359808?ref_src=twsrc%5Etfw">5 octobre 2017</a></blockquote> <script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

Une médaille pour un adieu

Corps: 

Au sommaire : retour sur la médaille d'argent à l'Euro des Bleues, portrait des douze joueuses tricolores, la Coupe du Monde de Basket 3X3 organisée en juin à Nantes et qui sera discipline olympique à Tokyo en 2020, la Pro A, la NM1, les championnats nationaux, le Trophée du Futur, les Equipes de France jeunes, l'Equipe de France masculine...

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Tous les anciens numéros

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Mercredi, 5. Juillet 2017
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Chapeau: 
Les Bleues sont revenues de Prague avec la médaille d'argent de l'EuroBasket Women 2017. Un cinquième podium continental d'affilée pour l'Equipe de France féminine qui est à l'honneur du dernier numéro de BasketBall Magazine. Une nouvelle breloque pour Céline Dumerc, capitaine emblématique des Tricolores, qui glane une sixième médaille internationale avant de prendre sa retraite internationale.

Merci Céline !

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Mercredi, 28. Juin 2017
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Six médailles internationales, 262 sélections avec les Bleues (record pour le basket français), Céline Dumerc a refermé dimanche dernier à Prague le livre de son histoire avec l'Equipe de France. Merci.
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One Shot avec Céline Dumerc

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Dimanche, 18. Juin 2017
Vignette: 
Catégorie 2: 
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Jour de repos pour les Bleues à l'EuroBasket Women 2017 aujourd'hui. L'occasion de découvrir un nouvel épisode de #OneShot avec la capitaine tricolore, Céline Dumerc.
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Les adieux de Dumerc et Skrela au public français

Corps: 

Moment d'émotion à Mulhouse hier soir après la rencontre contre l'Espagne. Gaëlle Skrela et Céline Dumerc ont fait leurs adieux au public après leur dernier match avec le maillot tricolore sur le territoire français. Merci !

Retour en vidéo sur cet instant :
 

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 12. Juin 2017
Vignette: 
Catégorie 2: 
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Les deux joueuses tricolores ont disputé contre l'Espagne hier à Mulhouse leur dernier match en France avec le maillot tricolore.
crédit: 
(Crédit : Julien Bacot/FFBB)
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En immersion avec Céline Dumerc

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 5. Juin 2017
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Chapeau: 
Vendredi dernier à Villenave d'Ornon, Céline Dumerc a honoré sa 255e sélection devenant ainsi la joueuse la plus capée de l'histoire du basket français. Retour en immersion sur cette soirée avec la capitaine des Bleues.
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Et de trois pour l'Équipe de France féminine !

Corps: 

C'est un match historique. Non pas par l'enjeu, mais par ce qu'il représente. Céline Dumerc honore ce vendredi soir à Villenave d'Ornon sa 255e sélection, devenant ainsi la joueuse la plus capée de l'histoire. Et comme un symbole, c'est la capitaine des Bleues qui ouvre la marque. En leader, ses partenaires l'imitent. Miyem, Ciak et Tchatchouang infligent d'entrée un 13-2 aux Monténégrines. Depuis le début du tournoi, les Bleues avaient peiné à être efficace à la fois offensivement et défensivement. Cette fois, elle le sont. Et la tableau d'affichage peut en attester après 10 minutes (25-7).

Le deuxième quart repart de plus belle. Les Tricolores déploient un très joli jeu collectif et parviennent à limiter leurs pertes de balle tout en régalant le public de Villenace d'Ornon. Johannes fait lever les foules (10 points à la pause). Mais le Monténégro parvient enfin à scorer par l'intermédiaire de Skrerovic et Jovanovic. Les Tricolores ont perdu leur réussite et leur efficacité défensive et voient le Monténégro revenir dans leur rétroviseur. Malgré un tir primé de Chartereau, le Monténégro est mené par les Bleues (38-25).

Les Monténégrines continuent de grapiller leur retard, tandis que les Bleues s'oublient quelque fois en défense. Les Tricolores doivent faire face à l'attaque de zone adversaire qui leur pose des problèmes. Il faut l'adresse de Michel, et les points d'Amant, Chartereau et Minte pour que la France conserve son pécule d'avance à l'issue du 3ème quart-temps (54-44).

Les Tricolores repartent un le même rythme. Chartereau de loin, Minte puis Dumerc répond aux assauts de Jovanovic toujours en réussite. Les Bleues restent devant au score et s'imposent une troisième fois en autant de matches. Elles ont désormais rendez-vous à Mulhouse

France bat Monténégro : 66-60

Céline Dumerc, joueuse la plus capée de l'histoire du basket français féminin et capitaine des Bleues : "On a démarré très fort mais on a encore des moments de moins bien. Le match de ce soir est satisfaisant car malgré leur remontée, on a réussi à rester devant surtout face à leur zone qui nous a mis en danger. Concernant ma 255ème sélection, je suis très heureuse et très fière, surtout de l'avoir fait ici en France avec une victoire au bout"

Valérie Garnier, entraîneur de l'Equipe de France féminine : "Le contrat est rempli. On a eu une préparation très courte pour arriver à ce genre de résultat donc c'est positif. Il y a des enseignements sur chaque match, notamment sur le premier (ndlr : les balles perdues). Mais on corrige sur chaque match et c'est très intéressant quand on progresse de cette façon."

Surtitre: 
Préparation EuroBasket Women 2017
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Vendredi, 2. Juin 2017
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Trois matches et trois victoires. Le bilan des Bleues à Villenave d'Ornon est parfait. Les Bleues sont venues à bout du Monténégro (66-60).
crédit: 
(Crédit : Julien Bacot/FFBB)
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<blockquote class="twitter-tweet" data-partner="tweetdeck"><p lang="fr" dir="ltr">Les Bleues s&#39;imposent à nouveau et terminent invaincues du tournoi de Villenave-d&#39;Ornon <a href="https://twitter.com/hashtag/FRAMNE?src=hash">#FRAMNE</a> <a href="https://t.co/ck5nUmU4J9">pic.twitter.com/ck5nUmU4J9</a></p>&mdash; Equipe France Basket (@FRABasketball) <a href="https://twitter.com/FRABasketball/status/870712217490141184">June 2, 2017</a></blockquote>

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